Nouvelle-Calédonie : 400 entreprises et commerces touchés depuis le début des émeutes

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Environ 400 entreprises et commerces ont subi des dégradations dans Nouméa et les villes limitrophes depuis le début des émeutes en Nouvelle-Calédonie il y a une semaine, a annoncé mardi le procureur de la République de Nouméa.

Publié le 21/05/2024 à 16:15 - Mise à jour le 21/05/2024 à 16:15

Environ 400 entreprises et commerces ont subi des dégradations dans Nouméa et les villes limitrophes depuis le début des émeutes en Nouvelle-Calédonie il y a une semaine, a annoncé mardi le procureur de la République de Nouméa.

« D’importantes dégradations, notamment par incendie, ont été constatées dans la ville de Nouméa et des communes limitrophes concernant d’une part des bâtiments ou équipements publics et d’autre part des structures économiques« , a précisé le procureur Yves Dupas dans un communiqué.  

Concernant ces « structures économiques », il a précisé que « 400 établissements environ de types commerces, hypermarchés, entreprises » ont été détruits ou endommagés, « générant un préjudice important ».

Plus de 1 000 employés sans travail

Lundi, la Chambre de commerce et d’industrie de Nouvelle-Calédonie a appelé à « préserver le peu qu’il reste » de l’économie de l’archipel, estimant pour sa part que « plus de 150 entreprises ont été pillées et incendiées, laissant plus de 1 000 employés sans travail ».

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Dans son communiqué, Yves Dupas a également fait état de « 216 mesures de garde à vue, dont 144 pour des atteintes aux biens, 25 pour violences à personne dépositaire de l’autorité publique et 46 pour des atteintes aux personnes », ayant donné lieu à 31 comparutions devant la justice, dont 11 incarcérations.

Le garde des Sceaux Eric Dupond-Moretti a publié vendredi une circulaire appelant à « une réponse pénale empreinte de la plus grande fermeté à l’encontre des auteurs des exactions perpétrées » dans l’archipel.

La semaine dernière, Yves Dupas avait notamment annoncé avoir ouvert une enquête visant des « commanditaires » des émeutes, parmi lesquels des membres de la Cellule de coordination des actions de terrain (CCAT), un collectif indépendantiste mis en cause par les autorités.

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