« Ce sont des ouvriers qui ont découvert les bouteilles à l’occasion de leur prise de service jeudi matin », a précisé une source proche de l’enquête. Les démineurs du laboratoire central de la préfecture de police se sont immédiatement rendus dans cette cimenterie au Nord-est de Paris, qui borde le canal de l’Ourcq et le boulevard périphérique porte de Pantin. Un périmètre de sécurité a été mis en place.
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Cette découverte intervient après celle de bonbonnes de gaz équipées d’un dispositif de mise à feu dans un immeuble du 16e arrondissement de Paris dans la nuit de vendredi à samedi. Dans cette affaire, six personnes, dont deux fichées pour radicalisation, ont été placées en garde à vue.
« Le système d’allumage découvert sous les camions, rudimentaire, n’a a priori rien à voir avec celui découvert sur les bonbonnes de gaz dans le 16e arrondissement », a ajouté une source proche de l’enquête.
En septembre 2016, cinq bonbonnes de gaz pleines – sans dispositif de mise à feu – avaient été découvertes dans une voiture au coeur de Paris, non loin de la cathédrale Notre-Dame. Un commando de femmes, téléguidé de Syrie par le groupe Etat islamique, avait été arrêté.
Par ailleurs, Lafarge, qui a fusionné avec le suisse Holcim en 2015, est mis en cause pour avoir indirectement financé des groupes armés dans le pays, dont l’organisation Etat islamique. Une instruction, confiée à trois juges, est en cours notamment pour financement d’entreprise terroriste.