La dirigeante travailliste touche environ 470 000 dollars néo-zélandais (environ 31 millions de Fcfp) par an, ce qui fait que ce geste lui coûtera de l’ordre de 47 000 NZD (3 millions de Fcfp).
“En soi, cela ne bouleversera pas la situation générale des finances, mais il s’agit ici de leadership”, a-t-elle déclaré aux journalistes. “C’est une façon de reconnaître l’impact actuel pour de nombreux Néo-Zélandais.”
Elle a expliqué que les plus hauts fonctionnaires du pays verraient aussi leur rémunération abaissée, mais pas la majorité des agents de l’Etat.
“De nombreux membres du service public sont des travailleurs essentiels, en première ligne, comme les infirmières, les policiers, les professionnels de la santé”, a dit Mme Ardern. “Nous ne sommes pas en train de faire l’apologie des baisses de salaire.”
Le gouvernement néo-zélandais a ordonné un confinement général de quatre semaines pour freiner la progression du Covid-19, qui a contaminé plus de 1 000 personnes et fait neuf morts dans ce pays de cinq millions d’habitants.
Cette mesure a paralysé l’économie, et aura un impact lourd sur la croissance et l’emploi.