Du shadow et quelques frappes pour l’échauffement. Sur le ring, les enfants saluent leur public, comme des grands, avec des gestes amples et assurés. Une fois que le gong retentit, les boxeurs en herbes font étalage de leurs qualités pugilistique en appliquant les consignes bien précises de leurs entraîneurs. « On veut valoriser la touche et le déplacement, on essaye de les baigner dedans, plus tard ils sauront à quoi s’attendre, c’est à cet âge qu’il faut commencer à apprendre le fairplay » commente Eric Dauphin, entraîneur Team Figting Soul.
Les plus jeunes, Tetaha Dauphin 4 ans, et Raiatua Tahiata 5 ans, font leur premier combat en baby boxe. Ici pas de coups, juste des touches. Une manière plus ludique, et plus harmonieuse, de faire ses premiers pas dans la compétition. « Notre principal objectif c’est d’éduquer, de transmettre le respect de l’adversaire. A cet âge-là il sont déjà un bon jeux de jambe, et puis c’est plus facile d’apprendre à un enfant de se déplacer, sous forme de jeux » reprend Eric Dauphin.
Preuve que la boxe éducative rencontre un franc succès, ils sont de plus en plus nombreux à se licencier dans les différents clubs afin d’acquérir les bases du noble art. Sur le ring, le résultat est surprenant : de beaux gestes techniques, et de beaux jeux de jambes devant une foule venue nombreuse. « Je suis surpris du monde, voilà le résultat, la salle est remplie » s’étonne l’entraîneur. Une autre journée éducative sera organisée samedi 22 février par le Moorea Boxing Club toujours dans la salle fédérale de Fautau’a.
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