La simple prise d’un médicament contre l’asthme, indiqué dans le traitement de cette maladie rare qui se traduit par une faiblesse musculaire, lui a permis de recouvrer l’usage de ses jambes.
Le 12 mai 2011, il a pu se rendre à pied à son bistrot habituel proche de sa maison à Alandroal dans le sud-est du Portugal : « On croyait à un miracle », raconte le propriétaire du café Arco-Iris, Manuel Melao, cité par le journal.
Aujourd’hui âgé de 61 ans, Rufino Borrego mène une vie normale et doit se soumettre seulement à deux séances de physiothérapie par an.
Il assure ne pas tenir rigueur à l’hôpital Santa Maria, d’autant que sa maladie était quasiment inconnue par le monde médical au moment du diagnostic erroné à la fin des années 60. « Je veux juste profiter de la vie », dit-il.