« C’est à nous de mettre en place, avec les établissements, un accueil qui permette de faire pratiquer ces élèves. Et ça, ça va se faire petit à petit. Il faut aussi former les professeurs d’EPS » explique Michael Retali, directeur de l’USSP.
150 jeunes de collèges et lycées, de la fraternité chrétienne, des IME ou encore des dispositifs ULIS se sont rencontrés sur le terrain pour un festifoot.
Debout pour garder ses buts, Ruben valorise le handicap dans le sport. Le jeune homme a été opéré 7 fois suite à une malformation aux pieds. En fonction de la fatigue, son handicap l’oblige à se déplacer en fauteuil roulant. Mais ce n’est pas un frein pour ce sportif accompli qui enchaîne après le foot, le tournoi de tennis de table. « Les jeunes peuvent venir avec nous, voir qu’on peut le faire. Il ne faut pas avoir honte. On peut faire nos propres choix ».
Pour les organisateurs de cette journée de sensibilisation, le sport est un vecteur favorable pour changer le regard sur le handicap .
Pour Alain Barrère, directeur de la Fédération polynésienne des sports adaptés et handisports : « le handicap disparaît puisqu’il n’est plus montré, visible et unique dans un coin. Mais il est complètement intégré et on sait que la fraternité dans le sport et la déontologie du sport permettent ce genre de situation. »
Cette nouvelle convention favorise ainsi la mixité sociale. les associations sportives scolaires ouvrent leurs portes aux personnes atteintes de handicaps , qu’elles soient joueurs, arbitre ou même reporter sportif.