Cette fois, les conditions étaient suffisantes pour offrir du beau spectacle aux amateurs de glisse et de freestyle ! Les premières séries ont démarré à 13 heures. 4 compétiteurs se faisaient face toutes les 10 minutes, le premier de chaque groupe étant qualifié en demi puis en finale.
Dans ce court laps de temps, les riders devaient réaliser un maximum de figures, et bien sûr sauter avec le plus d’amplitude possible. Le tout sous le regard de 3 juges, selon le même principe que les compétitions de surf. Vairea Céran-Jérusalémy, co-organisatrice de l’événement, détaille les critères de notation : « La hauteur, l’engagement, et la bonne réception. Si il crash, ça vaut zéro ! »
La compétition a permis de revoir la crème de la la crème des riders du fenua. Pour les experts, le vent ne soufflait pas autant qu’espéré, mais les conditions étaient suffisantes pour enchainer de belles manœuvres aériennes, comme l’explique Torea Charles, l’un des compétiteurs : « Il manque un peu de vent mais ça va le faire. Ce n’est pas trop stable, mais on va faire avec. C’est mieux de faire la compétition plutôt que rien du tout ».
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Pour Raiarii Fadier, gagnant de la première édition, c’est la lecture du vent qui a dicté sa stratégie : « En général, si le vent est vraiment fort, on va plutôt s’orienter sur les kite loops, des rotations avec les ailes. La stratégie, c’est de monter le plus haut. Comme le vent n’est pas très bien établi aujourd’hui, on va peut-être s’orienter sur du old-shcool. On va pouvoir faire des board-off où on enlève la planche, des handle pass, des figures techniques avec un peu moins de hauteur ».
Au final, Raiarii s’est adjugé sa deuxième victoire consécutive dans la compétition, en autant d’éditions.
La promotion des sports de glisse continuera ces prochains jours avec le Monster Wind Festival, le 10 septembre. Une compétition qui alignera kitesurf, kitefoil et wingfoil. Les fans de glisse pourront apprécier, le temps d’une matinée, les épreuves de voltige et de courses autour du Motu Martin.