Durant l’après midi précédant la cérémonie, la délégation tahitienne a répété cette prestation sous le regard vigilant de Rataro. C’est l’une des pièces maitresses de la sélection de volley ball, Wilson Bonno, originaire des Marquises, qui a été choisi pour mener la danse. Après une bonne heure de répétition, la danse guerrière prenait forme et l’on pouvait ressentir le mana envahir le groupe.
C’est à 17h30 que les délégations sportives arrivent au stade de Apia. La cérémonie d’ouverture a manqué de peu d’être reportée à cause d’une forte pluie qui s’est abattue toute l’après-midi. Et les caprices de mère Nature ne sont pas restés sans conséquence.
Le site est devenu boueux et glissant, rendant les déplacements difficiles. Même les véhicules de transports s’embourbent dans la gadoue. Mais la magie des jeux opère peu à peu. Les athlètes des différentes délégations attendent le coup d’envoi du défilé en entonnant des chants traditionnels. Les conditions difficiles liées au mauvais temps se sont très vite effacées devant la liesse populaire.
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La cérémonie d’ouverture est lancée, 24 pays et territoires défilent en arborant fièrement les couleurs de leurs drapeaux. Parmi eux les iles kiribati, la plus petite délégation composée de quatre athlètes. Les autres participants se succèdent par ordre alphabétique derrière leurs porte-drapeaux respectifs.
Tahiti fait son entrée, le cortège est mené par la volleyeuse Tehei Labaste et le nageur Rainui Teriipaia. Et comme prévu nos aito produisent leur haka devant la foule. Message et menace subliminale adressée aux délégations adverses: il va falloir compter sur les aito polynésiens.
Vient enfin le tour des Samoa occidentale, le pays hôte. Avec 645 athlètes, elle est la délégation la plus nombreuse. Après les discours des autorités du pays, place au spectacle. Plus de trois mille élèves reconstituent l’histoire des iles samoans via des chorégraphies et des chants. Pour le bouquet final, la vasque des seizièmes Jeux s’est allumée, suivie d’un grand feu d’artifice.