Dimanche à Samoa, c’était jour de repos pour les athlètes des Jeux du Pacifique, et un jour historique pour les comités olympiques francophones d’Océanie. En effet, les mouvements sportifs de Tahiti, de Nouvelle-Calédonie, du Vanuatu et de Wallis-et-Futuna ont signé une convention de partenariat. Elle vise à entretenir des liens sportifs plus étroits entre ces quatre territoires en favorisant les échanges.
« Cette convention va permettre aux fédérations et aux ligues de se rencontrer, de faire des tournois, pas simplement bilatéraux, mais aussi des triangulaires voire avec quatre participants, explique Louis Provost, le président du comité olympique de la Polynésie française. C’est intéressant pour nous. Il faut savoir aussi que nos quatre pays pèsent également dans la balance du conseil des Jeux. On fournit des officiels, on fournit des athlètes, donc on a un certain poids. »
Pour Wallis-et-Futuna, ce rapprochement est une aubaine pour le développement sportif des quatre territoires signataires. Car, si « à Tahiti, c’est pas mal développé, et en Calédonie ils ont de plus grandes infrastructures, nous on essaie de mettre en place des filières locales, mais très limitées, confie Etuato Mulikihaamea, le président du comité olympique de Wallis-et-Futuna. Donc cette convention va nous permettre non seulement d’échanger sur la pratique sportive des jeunes, mais également sur les échanges de formateurs, de compétences, de matériaux, de connaissances. Et ça va être important pour former, mais également concourir parce que pour performer, il faut trouver des partenaires contre qui matcher. »
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Une convention avait déjà été signée en 2006, mais uniquement entre la Nouvelle-Calédonie et la Polynésie française. Cet accord quadrilatéral donnera plus de poids aux territoires francophones pour les prochains Jeux du Pacifique, mais aussi au sein de l’Onoc, la Commission océanienne des Jeux olympiques.