Co-présidée par le haut-commissaire de la République, Dominique Sorain, et le président Edouard Fritch, cette réunion s’est tenue en présence de Heremoana Maamaatuaiahutapu, ministre de la Culture, de l’environnement, de la jeunesse et des sports en charge de l’artisanat ; Christelle Lehartel, ministre de l’Éducation, du travail et de la modernisation de l’administration en charge de l’économie numérique ; Tearii Alpha, ministre de l’Agriculture, de l’économie bleu et du domaine, en charge de la recherche ; le sénateur Teva Rohfritsch ; le directeur de cabinet du Haut-commissaire, Cédric Bouet ; l’administrateur des îles du vent et des îles sous le vent, Guy Fitzer ; les Tavana des communes de Taiarapu Ouest, Teahupoo et Vairao, et de nombreux collaborateurs des services de l’État et du Pays concernés.
Il s’agissait de la première réunion de travail en visio-conférence avec Paris 2024 depuis la venue en Polynésie française de la délégation en novembre dernier. Tous les aspects liés à l’organisation des épreuves ont été abordés entre les autorités de l’État et du Pays et le comité Paris 2024 dont notamment :
– les questions juridiques liées à l’organisation de cet événement sportif au regard des conventions existantes ;
– la création éventuelle d’une « antenne locale » de Paris 2024 ;
– l’identification des différents sites concernés par les jeux, comme la marina de Teahupo’o, la route et le pont d’accès au domaine Rose qui accueillera les installations olympiques, la passerelle piétonne, l’accès à la mer du domaine Rose, les aménagements de la pointe Riri ;
– le fonctionnement des infrastructures, avec le déploiement d’une fibre optique telecom (Onati) et d’un poste de livraison électrique basse et haute tension (Secosud), d’une tour du jury qui sera provisoirement implantée sur les ancrages existants, ainsi que l’hébergement de la délégation hors athlètes, estimée à 210 personnes. Il a également été question du déploiement du réseau d’eau potable et d’assainissement. Le comité international olympique (CIO) a également souhaité disposer d’études sur la qualité des eaux de baignade.
– la sécurité des lieux et des personnes, ainsi que la sécurité des flux routiers et maritimes ont fait l’objet d’un point particulier de la part des services de l’État concernés. Ont aussi été abordés les protocoles d’État de sécurité et de sûreté, avec l’identification des menaces potentielles et le déploiement des moyens correspondants.