Dimitry et Emmy, jeunes prodiges du judo et du jiu-jitsu brésilien, poursuivent leur progression en France

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Sacrés champions du monde de jiu-jitsu brésilien SJJIF en 2019, les prodiges polynésiens, Dimitry Yuen Foo, 11 ans, et sa petite sœur, Emmy, 9 ans, sont installés depuis août en région parisienne. En métropole, la fratrie a enchaîné, avec succès, les compétitions en judo notamment. « Je voulais bouger pour eux, pour qu’ils aient un meilleur avenir au niveau scolaire et sportif. Les compétitions de judo, ça n’a rien à voir avec Tahiti », indique leur père Timothé Yuen.

Publié le 28/12/2023 à 14:08 - Mise à jour le 28/12/2023 à 14:13

Sacrés champions du monde de jiu-jitsu brésilien SJJIF en 2019, les prodiges polynésiens, Dimitry Yuen Foo, 11 ans, et sa petite sœur, Emmy, 9 ans, sont installés depuis août en région parisienne. En métropole, la fratrie a enchaîné, avec succès, les compétitions en judo notamment. « Je voulais bouger pour eux, pour qu’ils aient un meilleur avenir au niveau scolaire et sportif. Les compétitions de judo, ça n’a rien à voir avec Tahiti », indique leur père Timothé Yuen.

Ils étaient les terreurs des tatamis lors des compétitions de judo et de jiu-jitsu brésilien organisées au fenua. Et depuis le mois d’août, c’est en région parisienne que Dimitry Yuen Foo, 11 ans, et sa sœur Emmy, 9 ans, s’illustrent. Sur les quatre compétitions de judo qu’ils ont disputées, Emmy a décroché quatre médailles d’or quand son frère en remportait quatre en argent. « Je voulais bouger pour eux, pour qu’ils aient un meilleur avenir au niveau scolaire et sportif. Les compétitions de judo, ça n’a rien à voir avec Tahiti », indique leur père Timothé Yuen. « Au niveau du nombre d’inscrits déjà. Dimitry, par exemple, pour sa dernière compétition, ils étaient 15 engagés et il finit 2ᵉ. Aux championnats d’Île-de-France, ils étaient 28. Et pour Emmy, les combattantes ne sont pas nombreuses, mais elle est amenée à affronter des adversaires plus imposantes. Et Emmy s’est bien fait remarquer. »

A la « School of champs » pour le jiu-jitsu

Les petits prodiges, licenciés au club Budokan 18, ont donc surtout enchaîné les tournois de judo depuis leur installation en métropole. Ils n’ont disputé qu’une seule compétition de jiu-jitsu brésilien. C’était en octobre, lors des championnats de France ‘kids’. Emmy s’était emparée de l’or et son grand frère de l’argent. Mais ce n’est pas pour autant qu’ils abandonnent la pratique du ‘jiut’. Le 8 janvier, ils reprendront plus sérieusement les entraînements de jiu-jitsu brésilien à la « School of champs’’. Ils bénéficieront notamment des conseils de Cassio Silva, double champion du monde AJP et champion d’Europe IBJJF. « On a voulu attendre de les inscrire au jiu-jitsu le temps qu’ils s’adaptent à leur nouveau rythme de vie en métropole. On en a discuté avec eux deux et ils sont prêts », précise le papa des deux champions.


Et Dimitry attaquera d’ailleurs la nouvelle année avec une compétition de jiu-jitsu : la Spirit Kids, programmée le 28 janvier à Fontenay-sous-Bois. Avec sa sœur, ils enchaîneront ensuite avec au moins deux compétitions par mois. De quoi progresser à vitesse à grand V.

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