Comment dépasser les rivalités au sein des fédérations sportives ?

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Publié le 12/04/2019 à 9:05 - Mise à jour le 24/06/2019 à 15:50

Boxe, taekwondo, escrime, rugby : selon vous, comment dépasser les rivalités au sein des fédérations dans l’intérêt des athlètes polynésiens ? Vous avez été nombreux à répondre à notre question de la semaine.
 
Sur Facebook, un premier groupe de personnes voudrait une seule fédération par discipline. Comme Solioa Crenrd qui répond : « Ils devraient être solidaires entre eux, penser aux athlètes en les faisant évoluer et non en les confrontant à des guéguerres entre fédérations. Chaque discipline doit viser l’excellence et porter haut le fenua, il faut dépasser les rivalités. »
 
Andy Faremiro, lui, rétorque « égalité pour toutes les fédérations et pas de favoritisme ». Alors qu’Olivier Tere, qui prône lui aussi une seule fédération pour chaque discipline, voudrait la mise en place de sélections pour choisir les athlètes pour chaque discipline.
 

> Dépolitiser le sport

Certains internautes désapprouvent la politique, du moins la politisation du sport, et ils le disent : il faut le dépolitiser.
 
Bar Bu, par exemple, assène : « Primo, la politique dehors. Secundo, la politique dehors. Et tertio, la politique dehors ».

Pour Heifara Pastor, « le problème ce sont les dirigeants avides de pouvoir. Le monde associatif est trop souvent le tremplin d’une vie politique. Dans tous les domaines associatifs, bien malheureusement, 90 % des énergies sont utilisées à régler des problèmes des cadres et seulement 10 % des énergies servent aux projets associatifs. Il faut dissocier la politique du sport ».

> Vers un meilleur cadre juridique

Le problème est qu’une politique sportive est nécessaire. Un cadre juridique existe pour régir le monde du sport en Polynésie, mais ce dernier est montré du doigt par nos internautes.
 
Ainsi, pour Teiki Dubois, « une partie des problèmes des fédérations provient des textes qui régissent le sport et notamment la résolution 99-176 » qui laisse place à trop d’interprétations et mérite un véritable toilettage. « Il faut que les autorités aient un pouvoir de contrôle et qu’il soit utilisé au moindre doute, mais aussi de manière cyclique et/ou aléatoire, poursuit-il. Réfléchir à l’installation d’un nombre de mandats successifs maximum », pour ne pas laisser le temps aux personnes, « installées depuis trop longtemps à leurs postes, de mettre en place tout un réseau, local ou international, qui les protège et qui empêche l’alternance démocratique ».
 
Toujours selon Teiki, il faudrait aussi que les dirigeants des associations prennent le temps de connaître les textes de loi, les statuts, voire même de s’assurer de la légalité de ce qui est dit ou fait. Qu’il y ait un réel débat démocratique et que tous fassent preuve de bon sens et d’intégrité.
 
Les services concernés par le sport et le monde associatif se penchent à l’heure actuel sur ce cadre juridique qui régit le sport au fenua afin d’éviter tout autre marasme dans lequel se trouvent aujourd’hui le taekwondo, la boxe, l’escrime et le rugby.
 

Rédaction web avec Davidson Bennett

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