Durant trois jours : professeurs, chefs d’établissements, associations engagées dans la protection de l’environnement, et la direction générale de l’Éducation et des enseignements posent les premiers jalons d’un réseau d’établissements impliqués dans le développement durable. « À l’école, le but sera vraiment d’éduquer l’enfant à devenir un protecteur de la nature et défendre la biodiversité. L’enfant doit devenir acteur », estime la ministre.
Parmi les voies explorées dans les établissements scolaires : l’alimentation… « L’idée c’est de faire prendre conscience aux écoles que l’alimentation s’inscrit pleinement dans cette volonté de développement durable puisque par nos choix alimentaires, nous soutenons consciemment ou inconsciemment des modes de production, de transport aussi. Et puis une fois que cet aliment a été consommé, derrière il y a toute la gestion des déchets. Donc c’est important de prendre conscience de la place de l’alimentation dans le développement durable, ce qui n’est pas forcément évident pour tout le monde », estime Manihi Lefoc, directrice d’Asae conseil.
Asae travaille sur un projet de classes du goût. « On peut exploiter et optimiser l’exploitation des potagers pédagogiques avec une éducation au goût (…) pour que l’enfant prenne conscience et tire parti de ses perceptions sensorielles (…) Il me semble essentiel que l’école soit un modèle en terme d’alimentation. »
Aujourd’hui 54 établissements sont labellisés « éco » au fenua. Les autorités espèrent aller plus loin en faisant de la Polynésie une académie pilote en matière d’éducation au respect de l’environnement.
Rédaction web avec Laure Philiber
Christelle Lehartel, ministre de l’Education
Manihi Lefoc, directrice d’Asae conseil.