Pour François Chaumette, commandant du port de Papeete, il s’agit d’une mesure de sécurité. Et qui ne date pas d’aujourd’hui… « Ça fait déjà un petit moment que la zone est découpée en deux parties. Une zone à accès réglementé (ZAR) qui se trouve derrière les clôtures là où se trouve le navire, et en amont on a une ZNLA, zone non librement accessible. Cette zone est pour l’instant légèrement clôturée avec des franchissements soumis à autorisation. Effectivement, les prestataires se positionnaient au plus près du navire à une époque. Aujourd’hui, ils doivent reculer un peu plus pour continuer leur activité. »
« Aucun règlement ne nous est parvenu », assure Linda Fauura. « Ils le savent. Ils ne peuvent pas dire qu’ils ne savent pas. Ils sont informés des zones », réagit le commandant qui admet cependant qu’il manque une signalisation claire. « La signalisation va être mise en place. Il en manque effectivement. »
François Chaumette explique que la sûreté portuaire existe depuis 2004 suite aux événements du 11 septembre. « Les choses ont évolué depuis 2010 avec la vidéosurveillance, des règles et conditions d’accès, des attributions de badges, des professionnels identifiés. Aujourd’hui on répond aux normes de la sûreté portuaire exigées par les compagnies maritimes ».
Rédaction web (Interviews : Manava Tepa / Juliano Tautu)
François Chaumette, commandant du port de Papeete
Linda Fauura, prestataire