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Un protocole a rapidement été mis en place. La direction du lycée a informé les parents lundi. Le personnel de l’établissement est convié à une réunion d’information mardi en fin d’après-midi. « A partir du moment où le BVS (Bureau de Veille sanitaire, NDLR) nous a alerté de ce cas là, on s’est réunis avec l’infirmière conseillère technique de la DGEE pour établir le protocole : comment on repaire les élèves, comment on les joints etc. C’est une procédure d’alerte maîtrisée. Il ne faut pas paniquer mais être en alerte donc on a tout mis en place pendant les vacances de septembre pour que les choses soient opérationnelles dès ce lundi avec les parents », explique Thierry Delmas, directeur de la DGEE.
Des dépistages des adultes et des élèves vont avoir lieu : « la priorité c’est d’être efficace. Le BVS a concentré sur 4 jours ses tests avec des transports qui vont être organisés par l’établissement, de l’établissement à la clinique Cardella sur 4 jours. Donc ça va effectivement perturber un peu mais tout est mis en place pour que les cours soient rattrapés, photocopiés pour les élèves qui n’auraient pas pu suivre 1h, 2h ou 3 heures de cours. C’est un temps limité. La priorité c’est quand même la précaution et faire en sorte que ces élèves et adultes soient testés. »
Le dépistage des élèves du lycée Gauguin débutera le 15 octobre et s’étalera sur deux semaines pour la première partie. Un contrôle sera ensuite fait dans 3 mois. Le dépistage des enseignants et personnels administratifs devrait quant à lui débuter dès la semaine prochaine.
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Pour définir les personnes à dépister, les médecins doivent remonter jusqu’à 3 mois avant le début des symptômes. « Là en l’occurrence, il faut qu’on dépiste des personnes qui sont au lycée cette année à cette rentrée scolaire et qui étaient déjà au lycée l’année dernière. »
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Il est possible d’être infecté sans contracter la maladie. « Quand on est infecté mais qu’on a pas développé la maladie, suivant les cas, on peut proposer un traitement qui est plus léger mais qui dure quand même 3 mois, pour diminuer les risques de passage à la maladie. Mais ce traitement on le propose dans certaines circonstances. »