Brochures à l’appui, et arguments bien ficelés, les candidats avaient 20 minutes pour présenter un produit. Tamara et Matinui devaient vendre des rillettes de thon fabriquées à Tahiti. Elles reviennent sur leur passage :
« Nous devions promouvoir le produit en lui-même, qui est un produit bio. L’entretien s’est très bien passé. Notre cliente a été très compréhensive. La négociation a été plutôt facile. »
Face à elles, Florence Lebiller, responsable de l’offre commerciale d’un grand distributeur. Dans son rôle du client, elle recherche le meilleur rapport qualité prix. La directrice des ventes explique :
« Les étudiantes ont répondu à mes demandes. Dans certains cas, de façon positive, dans d’autres cas, avec plus de résistance. L’important c’est que chacun s’y retrouve. »
Pour Abdellatif Mrabou, professeur de marketing au lycée hôtelier de Punaauia, ce concours reste une aubaine pour les futurs professionnels. Il souligne :
« L’avantage c’est de mettre en situation réelle nos étudiants. […] Les faire participer au concours leur permet de prendre confiance en eux, de se préparer aux examens et à la vie professionnelle… »