« On pense à la terre, on protège la terre. 80 % bio, ou naturel, avec la moitié des produits locaux. »
Selon le salon, les clients sont de plus en plus nombreux à se tourner vers ce type de soins. C’est le cas de Vaite. Cette jeune polynésienne essaie un balayage au sel et à la nacre.
« On entend beaucoup parler de protection de l’environnement. Et aujourd’hui, on fait aussi attention à nous. »
Le temps de pause par rapport aux produits classiques est multiplié par deux ou trois en fonction du cheveu. Les prix peuvent aller jusqu’à 30% plus cher. Selon le salon de coiffure, les colorations sont plus espacées dans le temps.
D’ici quelques mois, Catherine espère proposer à la vente des kits pour se colorer chez soi. Sa cible : les polynésiennes des îles qui ne peuvent pas se rendre sur Papeete tous les mois.
Amatrice de défis, cette coiffeuse compte également, avec ses partenaires, développer une gamme de couleurs made in fenua et faire connaître nos plantes aux coloristes bio étrangers.