La direction générale des Affaires économiques réfléchit en ce moment à une redéfinition de la liste des produits de première nécessité (PPN). Actuellement on trouve sur cette liste le pain, le riz, le sucre, le beurre, le lait ou encore le punu puatoro. Cette liste de produits à bas coûts a été élaborée il y a 22 ans pour permettre à la population de consommer plus facilement.
Des produits ont été rajoutés ces dernières années, mais la liste n’a pas réellement connu de modification majeure depuis sa création. Seulement, en 22 ans, les habitudes alimentaires des Polynésiens ont évoluées. Les PPN sont ils aujourd’hui adaptés aux besoins et à la santé de la population ? Pour Jean Louis Boissin endocrinologue, il faut surtout informer le public de la valeur nutritionnelle des aliments : « il y a des conserves très comestibles et très bonnes pour la santé qui ne sont pas chères. Mais ça, il faut en faire la promotion au niveau des enfants, des familles, et des communautés. »
Le spécialiste propose également un autre système pour permettre aux familles les moins favorisées de se nourrir sainement. « Quand on voit que les tomates commencent à s’abimer dans les grandes surfaces, pourquoi pas les distribuer en guise de PPN mais presque gratuits pour les populations pauvres ? Mais bien sûr il faut que ça bénéficie aux pauvres et ce n’est pas toujours le cas. »
Pour lui, certains produits ne devraient pas faire partie de la liste. « Le taro donne entre 5 fois et 10 fois plus d’oligoéléments qu’une pomme de terre importée ou que du riz qui est un simple amidon. Le riz est un PPN : pour moi c’est une aberration »
La réouverture de l’importation de produits comme le miel est également à l’étude et pourrait permettre d’améliorer le contenu des assiettes des Polynésiens.
Des produits ont été rajoutés ces dernières années, mais la liste n’a pas réellement connu de modification majeure depuis sa création. Seulement, en 22 ans, les habitudes alimentaires des Polynésiens ont évoluées. Les PPN sont ils aujourd’hui adaptés aux besoins et à la santé de la population ? Pour Jean Louis Boissin endocrinologue, il faut surtout informer le public de la valeur nutritionnelle des aliments : « il y a des conserves très comestibles et très bonnes pour la santé qui ne sont pas chères. Mais ça, il faut en faire la promotion au niveau des enfants, des familles, et des communautés. »
Le spécialiste propose également un autre système pour permettre aux familles les moins favorisées de se nourrir sainement. « Quand on voit que les tomates commencent à s’abimer dans les grandes surfaces, pourquoi pas les distribuer en guise de PPN mais presque gratuits pour les populations pauvres ? Mais bien sûr il faut que ça bénéficie aux pauvres et ce n’est pas toujours le cas. »
Pour lui, certains produits ne devraient pas faire partie de la liste. « Le taro donne entre 5 fois et 10 fois plus d’oligoéléments qu’une pomme de terre importée ou que du riz qui est un simple amidon. Le riz est un PPN : pour moi c’est une aberration »
La réouverture de l’importation de produits comme le miel est également à l’étude et pourrait permettre d’améliorer le contenu des assiettes des Polynésiens.