Le collectif Femmes de Polynésie, Nuna’a a Pato’i et l’association Heitaratara se sont réunis pour « dénoncer tous ces mensonges sanitaires et ces mesures liberticides mises en place depuis mars 2020 », expliquent-ils. Une dénonciation qui a pris la forme d’une manifestation organisée ce vendredi place Tarahoi et à laquelle une centaine de personnes a répondu ‘présent’. La manifestation a été suivie d’une marche dans Papeete. Le cortège s’est ensuite rendu devant le Haut-Commissariat et la Présidence afin de se faire entendre.
Les anti-masques comparent leur combat à la lutte menée par Pouvanaa pour la vérité sur les conséquences des essais nucléaires. « Mr. Fritch a affirmé à tout le monde qu’il avait menti concernant les essais nucléaires et là on est en train de se rendre compte qu’il ment aussi sur l’obligation vaccinale par exemple. Donc on est dans la même façon de penser », a expliqué Annick Mosquefa, membre du collectif des femmes de Polynésie.
Si le port du masque a été leur premier combat, la possible mise en place d’un passeport vaccinal et l’installation de la 5G inquiètent tout autant les manifestants. « Ces vaccins ARN, il y a des nanoparticules à l’intérieur et tout ça, ça va permettre de pouvoir fliquer tout un chacun. Parce qu’effectivement, leur but, c’est de nous surveiller comme en Chine » a pointé Annick Mosquefa.
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Face à la présence des forces de l’ordre, si certains ont accepté de porter leurs masques, d’autres se sont montrés plus récalcitrants et ont préféré payer l’amende de 16 100 Fcfp, comme un geste politique. « Je considère qu’effectivement, la loi est mal faite donc je proteste contre la loi et je ne l’applique pas » s’est défendu Jean-Paul, l’un des manifestants. Une dizaine de contraventions pour non-port du masque ont été délivrées avant même le début de la marche.