« On veut respirer », c’est le message scandé par une partie des participants à la marche qui s’est déroulée à l’Ouest de la capitale en fin de matinée. Cette marche pacifique regroupait des défenseurs des libertés.
Ils réclament d’avoir le choix de porter ou non le masque, mais souhaitent aussi en finir avec un climat qu’ils qualifient d’anxiogène.
166 personnes ont relié To’ata au Monument aux morts en brandissant pancartes, messages et banderoles mais aussi des masques plus ou moins fantaisistes… masques qu’ils ont néanmoins gardé pour ne pas avoir à payer d’amende.
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« Personne n’est au-dessus de la loi. On respecte la loi, lance Kamakea, l’une des organisateurs de la marche. On demande à ce qu’elle soit révisée. On est navrés pour les deux personnes décédées. La mort, c’est quelque chose de triste et de douloureux pour tout le monde. Maintenant, est-ce qu’on doit empêcher toute la population de respirer parce qu’on a peur de la mort, parce qu’on a peur d’un nouveau virus effectivement, mais qui perd de sa virulence ? A un moment donné, il faut peut-être réajuster les mesures. On ne demande pas de les enlever, mais de réajuster les choses. On ne peut plus se réunir en famille, on ne peut plus célébrer nos mariages, on ne peut plus pleurer nos morts, on ne peut plus faire nos tama’ara’a. Est-ce que c’est vraiment la juste mesure par rapport à la situation actuelle ? »
Au terme du parcours, Marc Cléarc’h, le directeur adjoint de la Direction de la sécurité publique, a noté que concernant le port du masque, « au final on a eu quelques personnes récalcitrantes mais qui ont obtempéré assez rapidement. Donc on n’a verbalisé personne, ça s’est passé dans le calme. »