La direction de l’hôpital reproche au praticien d’avoir notamment manqué « au devoir de réserve et d’obéissance » mais pointe aussi du doigt ses « accès de colère » ayant « déstabilisé le fonctionnement du bloc opératoire ».
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En août 2016, alors qu’il était d’astreinte, le médecin avait « refusé de se déplacer pour prendre en charge un abcès d’un enfant de 4 ans » avant de ne plus être joignable.
Un rapport le concernant avait été demandé et concluait à « une ambiance de dictature et de pressions morales » au bloc.
Le rapporteur public a considéré qu’au regard « de ses comportements, la sanction ne parait pas disproportionnée ». Il a donc conclu au rejet des demandes du taote. La décision sera rendue dans une quinzaine de jours.
A noter que le médecin avait obtenu en mai dernier la suspension de sa sanction et avait donc, depuis, réintégré le CHPF. Mais cette suspension a été annulée il y a quelques jours par le conseil d’Etat.
Le médecin pourrait donc être contraint de quitter très prochainement son poste à l’hôpital.