Un 5 Mars placé sous le signe de la jeunesse

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Publié le 04/03/2019 à 17:25 - Mise à jour le 04/03/2019 à 17:25

L’arrivée de l’Évangile ne se célèbre plus comme autrefois. Désormais, la commémoration se veut dynamique et festive. Et elle attire les foules. Plusieurs centaines de personnes avaient répondu à l’appel du premier arrondissement, ce mardi à Aorai Tini Hau.
 
« Il y a beaucoup de gens qui sont de l’extérieur et qui participent, explique Orometua Raniha, femme pasteur de Pirae. Ils sont quand même protestants et œuvrent parfois et quelques fois non, mais dès qu’ils entendent à la radio ou à la télé qu’il y a un rassemblement comme ça, ils viennent. »
 
Le culte, presque entièrement organisé par les enfants, a rapidement laissé place à une journée familiale, festive et surtout sportive. « Parce que lorsqu’on travaille avec l’Éternel, il faut aussi avoir un bon corps, poursuit Orometua Raniha avec le sourire. Si le corps ne va pas bien, comment la parole du Seigneur peut circuler facilement entre nous ? »
 
Aujourd’hui encore, l’Église avait fait le choix de mettre en avant la jeunesse, en préparant tout un après-midi de jeux et d’animations.
 
Pour Moana Tuheimea, diacre de la paroisse de Mahina, « la première chose qui est importante, c’est la religion, c’est ça qui conduit les jeunes vers leur foi en Dieu. Et de deux, il faut s’occuper des jeunes, donc nous, l’Église, nous avons aussi un rôle, comme le Pays, comme toutes les personnes ici. C’est important de penser à l’avenir qu’on peut leur donner, parce qu’on voit aujourd’hui que les jeunes sont un peu mis à l’écart. On en voit pas mal la nuit qui traînent un peu partout. Donc dans toutes les festivités de l’Église, on essaie de valoriser les jeunes. »
 
Pari réussi, l’Église protestante maohi est parvenue à combiner sacralité et réjouissance. Elle montre la voie d’un culte en perpétuel renouvellement.  
 

Rédaction web avec Tamara Sentis et Jeanne Tinorua-Tehuritaua

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