The Explorers : mieux connaître le fenua pour mieux le protéger

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Publié le 25/03/2019 à 12:53 - Mise à jour le 25/03/2019 à 12:53

La Polynésie n’est pas un cas à part dans ce projet, vous faites ça déjà dans une vingtaine de pays. L’objectif est de réaliser un état des lieux de la planète et de ses richesses. Pourquoi ?
« C’est un constat. La planète a la même composition que l’homme à la surface du globe : 70% d’eau pour 30% de solide. Et on s’est dit qu’avec cette équipe d’Explorers -on est une vingtaine de personnes sur le terrain-, on va parcourir le monde pour montrer en images à quel point le patrimoine culturel, naturel et humain est beau. Car quand on voit quelque chose de beau, on essaie de mieux le connaître pour mieux le protéger. Donc c’est le but des films documentaires que l’on fait aux quatre coins du monde.
Nous avons commencé par la Polynésie et pour avoir un public encore plus large, on a créé une plateforme digitale en 15 langues avec des petits modules d’une à deux minutes ou des photos. Il s’agit de TheExplorers.com et nous partageons les contenus liés à la Polynésie sur le site TNTV.pf. Nous avons développé des applications mobiles pour en faire un grand réseau social où, tous ensemble, gratuitement, on va pouvoir faire l’inventaire du patrimoine culturel, naturel et humain parce qu’on a tous des smartphones dans nos poches et qu’on aime tous faire des photos, des vidéos.
Les Polynésiens ont une formidable nature, une formidable culture à photographier, à filmer et à poster sur ce réseau social, que ce soient les passionnés de plongée, d’oiseaux, de chevaux sauvages aux Marquises, de coraux ou de sport… Tous ensemble, si on va mieux connaître le fenua, on le protégera mieux. »

 
Tout le monde peut y participer, mais comment ça marche ?
« C’est extrêmement simple. On peut s’inscrire sur le site de TNTV mais on peut aussi télécharger l’application The Explorers, que ce soit sur Android ou sur IOS. À partir là, on ouvre son compte, comme sur Facebook, on fait des photos et vidéos, on les postes. Ces photos et ces vidéos sont modérées afin qu’il n’y ait pas de contenu qui ne soit pas complètement lié à l’inventaire. On peut les partager, les commenter. On va pouvoir parler de nature, d’expérience de culture. Les gens qui ont des archives à la maison pourront les mettre sur cette plateforme. Et on va voir aujourd’hui ce que sont devenus ces lieux. C’est intéressant parce qu’immédiatement on va voir qu’il faut sauvegarder cette planète. »
 
On peut suivre un Explorer comme on suit un Youtubeur ou un Instagrameur ?
« Exactement et d’ailleurs nous avons des ambassadeurs polynésiens. Il y a deux garçons qui partent faire le tour du monde. Ce sont des Explorers, ils sont ambassadeurs de cette plateforme et on va les suivre aux quatre coins du monde. D’ailleurs nous avons lancé la même initiative au Honduras il y a un mois et il se trouve que ces deux Polynésiens passent au Honduras. Donc on va faire rencontrer ces jeunes sensibles à la nature avec des jeunes Explorers du Honduras. Et c’est ça qui est intéressant, au bout d’un moment on parle tous la même langue sur cette planète. »
 
 

Rédaction web avec Tamara Sentis

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