Un nouvel avion dans le ciel des Raromatai. La compagnie TAC décollera officiellement le 1er mars. 42 vols au total sont programmés par semaine pour des déplacements à la journée depuis Raiatea vers Huahine, Maupiti et Bora Bora. La compagnie lancée en 2018 s’était d’abord positionnée pour des vols touristiques en hydravion. TAC prend un nouveau cap : celui des vols réguliers inter-iles. « On s’est rendu compte avec les échanges qu’on a eu avec les populations des Raromatai et les maires des Raromatai, qu’il y avait énormément de besoins de transport en inter-iles, explique Tuanua Degage, gérant de Tahiti Air Charter. On avait été les rencontrer dans le cadre du projet de l’Apetahi Express et donc on s’est dit qu’avec TAC,on pourrait encore ajouter un complément de services aux populations. »
Avec deux appareils neufs de type Cessna, et aux commandes, des pilotes qualifiés montagne, la compagnie ambitionne de faire voler son deuxième appareil de 9 places dans le ciel marquisien pour desservir Ua Pou et Ua Huka. Le dossier est toujours en cours d’instruction à la direction générale de l’aviation civile à Paris. La compagnie attend la validation de ses manuels d’exploitation. Elle vient d’obtenir l’agrément pour assurer la maintenance technique à Hiva Oa. « On a obtenu l’agrément qui s’appelle ‘un part 145’, courant janvier, et donc on peut réaliser sur la base des Marquises des activités d’entretien de l’appareil pour des maintenances légères. Les activités de maintenances plus grosses se feront en revanche sur Raiatea avec un rapatriement de l’appareil », détaille Pascal Bazer-Bachi, directeur d’exploitation.
TAC prend son envol aux îles Sous-le-Vent, et espère décoller aux Marquises à la fin du premier trimestre. En attendant, les rotations sont assurées par Tahiti Hui Helicopters dans le cadre de la délégation de service public. Cette sous-traitance pesait sur le budget de la compagnie aérienne. Le groupe Degage a dépensé 6 millions de Fcfp par mois pendant 6 mois. Pour soulager l’entreprise, le Pays a suspendu la délégation de service public pour 3 mois depuis le 1er janvier.
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