Sécurité routière : échanger, sensibiliser, pour réduire le nombre de morts sur nos routes

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Il y a toujours trop de morts sur les routes en Polynésie. Trois fois plus par rapport à la métropole. L’État et le Pays réunissent cette semaine à l’hôtel Hilton, tous les acteurs de la sécurité routière avec un objectif : faire cesser les drames sur nos routes.

Publié le 26/11/2024 à 16:46 - Mise à jour le 27/11/2024 à 10:41

Il y a toujours trop de morts sur les routes en Polynésie. Trois fois plus par rapport à la métropole. L’État et le Pays réunissent cette semaine à l’hôtel Hilton, tous les acteurs de la sécurité routière avec un objectif : faire cesser les drames sur nos routes.

Les contrôles routiers sont de plus en plus fréquents en Polynésie. Et pourtant, les comportements dangereux sont encore trop nombreux. Les causes sont connues de tous : alcool ou stupéfiants au volant, vitesse excessive, non-port de la ceinture de sécurité ou encore défaut de permis de conduire. Conséquence, la Polynésie compte de nouveau des vies et des familles brisées.

Ce mardi, un séminaire sur la sécurité routière s’est ouvert à Faa’a. Objectif : échanger, sensibiliser pour « limiter le nombre de morts sur les routes, explique le haut-commissaire Eric Spitz. Nous en avons déjà 29 depuis le début de l’année contre 28 l’année dernière. Je rappelle que pour chaque mort, il y a en moyenne 4 blessés graves et 10 blessés légers. Ce sont donc plus d’une centaine de familles qui depuis le début de l’année doivent enregistrer un deuil ou quelqu’un qui est paralysé et très grièvement blessé.« 

Le Pays s’appuiera sur ce séminaire pour mettre en place un plan pluriannuel de la sécurité routière sur 10 ans à compter de l’année prochaine, a annoncé le ministre des Transports Jordy Chan. « Ce plan aura notamment pour but de fixer les objectifs et également de fixer une gouvernance claire pour les actions à mettre en œuvre afin que nous puissions améliorer notre action à la fois dans le domaine de la prévention, mais également de la règlementation et de la répression.« 

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Et pour dissuader les multirécidivistes, l’État envisage sérieusement la confiscation du véhicule. Mais encore faut-il disposer de fourrière. Pour le haut-commissaire, il faudrait « modifier un certain nombre de lois de Pays, compétences du Pays, pour permettre de confisquer l’arme du crime. C’est pour confisquer des voitures. Quand vous arrêtez une personne qui pour la énième fois roule sans permis, sans assurance, elle est un danger public pour les autres. Le seul moyen, c’est la confiscation du véhicule. C’est vraiment une question de volonté. Et si on n’y arrive pas, je peux vous dire qu’à chaque fois qu’il y a un mort sur la route, on aura du mal à se regarder dans une glace. »

Le grand public est invité à vivre une journée de sensibilisation, ce jeudi place Toata.

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