Hitia’a o te Ra et Punaauia intègrent le Centre téléphonique d’appels (CTA), une unité située à l’hôpital du Taaone qui centralise les appels aux brigades de secours.
De nombreux avantages
4 communes sont désormais adhérentes de ce CTA, impulsé par la commune de Arue. Si vous composez le 18 à Hitia’a o te ra, Arue, Pirae ou Punaauia, vous serez automatiquement dirigés vers la ligne centrale. « Les avantages sont relativement important pour les communes qui intègrent le CTA. Dans un premier temps, ça va garantir la réception du 18. Les gens qui appelleront sont sûrs d’avoir quelqu’un qui répondra à leur demande. (…) Ça va garantir aussi une réponse simultanée. Il peut arriver que dans une commune il peut y avoir plusieurs interventions en simultané. Et là la difficulté c’est qu’une commune ne peut pas avoir 3 ou 4 ambulances si nécessaires. L’avantage du CTA, du fait qu’on recense l’ensemble des moyens des communes qui ont intégré le CTA, on va pouvoir dispatcher les moyens nécessaires aux interventions, explique le lieutenant Xavier Bonnet, en charge du CTA. Enfin, ça permettra d’optimiser l’emploi des personnels au profit des interventions du fait qu’on va libérer un poste qui restait à demeure à la caserne pur réceptionner le 18, éventuellement, ce personnel pourra équiper ou armer un véhicule supplémentaire. »
62 000 habitants concernés
Au total, ce sont 62 000 habitants qui voient à présent leurs moyens de secours coordonnés par ce centre. Un centre amené à recueillir 150 appels quotidiens, et à organiser, en moyenne 25 départs chaque jour.
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Après les communes de Tahiti, le CTA espère bien intégrer celles de Moorea et pourquoi pas les archipels éloignés. « On va d’abord impliquer Tahiti et Moorea mais il est bien prévu que ce CTA puisse devenir le CTA 987. » Dans les îles, le CTA pourrait faire gagner un temps considérable, notamment pour la mise en place d’evasan.
Le CTA est opérationnel depuis avril 2018. Sa mise en place a coûté 77 millions de Fcfp en investissement et 51 millions en fonctionnement. Un financement réalisé grâce au partenariat de l’Etat, de la Polynésie française et de la Ville de Arue.