Le risque de cyclone devrait donc être plus important à partir de novembre. « Au mois de novembre, on a tous les ingrédients, aussi bien atmosphériques qu’océaniques, pour la formation des cyclones. On peut s’attendre à une activité cyclonique bien présente. On a un pourcentage de risque de 90%, c’est un risque fort. On attend encore quelques éléments pour savoir si le potentiel nuageux sera présent pour déclencher la perturbation qui va évoluer en dépression et ensuite peut-être se renforcer et devenir cyclone », ajoute la spécialiste. La population est avertie mais pour l’instant, aucun élément ne permet de prévoir l’intensité du phénomène.
Selon Météo France, les cyclones se formeront plutôt du côté du « nord ouest de l’archipel de la société avec une évolution qui va intéresser plutôt la société voire les Tuamotu et les Australes ».
Météo France émettra bientôt un nouveau bulletin de prévision, résumant l’évolution du phénomène El Niño et son évolution ainsi que le risque cyclonique.
De son côté, le haut-commissariat a réalisé une brochure indiquant comment se préparer aux cyclones. Lorsqu’un cyclone sera confirmé, l’institution avertira la population par des communiqués via les médias.
Téléchargez la brochure du haut-commissariat ici :
Victoire Laurent responsable du service climatologie et bureau d’étude à Meteo France, responsable de la prévision saisonnière