Parmi ces revendications, la reprise d’ancienneté. Le Conseil des ministres annonçait la semaine dernière l’embauche par le CHPF d’un spécialiste qui travaillait dans le cabinet privé, aujourd’hui fermé, d’anatomie et cytologie pathologique. Mais le médecin ne peut être recruté avec son ancienneté. « Le principal problème c’est le problème de recrutement des médecins. Il y a eu un problème récemment où on n’a pas pu reprendre l’ancienneté d’un médecin. Ça fait 4 protocoles d’accord qui sont signés depuis 2009. Aucune modification du texte n’a été faite depuis. Et ce problème de recrutement et d’attractivité des médecins à l’hôpital est à la fois dommageable pour les médecins et pour les malades parce qu’on n’arrive pas à recruter les spécialistes dans de bonnes conditions », déplore Marc Levy.
Selon Marc Levy, le problème de reprise d’ancienneté peut être « résolu très facilement ». Pour le reste, il faudra établir un calendrier de négociations.
Le syndicat évoque également un problème de cotisations pour la retraite. « Le problème de la retraite des praticiens hospitaliers en Polynésie française par rapport à leurs collègues de métropole, c’est qu’on peut espérer au mieux avoir une retraite 30% moins importante qu’en métropole. Tout cela parce que les cotisations sociales en Polynésie française sont plafonnées et que plus de la moitié du salaire des médecins n’est pas couvert par l’assurance retraite », explique Marc Levy.
Si aucun accord n’est trouvé, la grève pourrait débuter à l’hôpital de Taaone et à l’hôpital de Uturoa le lundi 22 février.
Le 22 février, c’est également la date de la visite du président de la République en Polynésie.
Marc Levy, président du syndicat des praticiens hospitaliers