La réforme devrait être présentée à l’assemblée très prochainement, dans les prochaines séances.
Parmi les revendications mentionnées dans le préavis : le retrait du projet de réforme des retraites, que la tarification des médicaments soit revue, la mise en place d’une carte sur le modèle de la carte Vitale mais aussi la prise en charge des traitements et appointements des agents publics du CHPF par le Pays pour un montant de 12 milliards de Fcfp.
Aussi et dans ces conditions, nous tenons à préciser que la CPME de Polynésie française et le Medef de Polynésie française se désolidarisent totalement de l’action menée par une intersyndicale en déficit de propositions dont les arguments se résument à l’opposition et l’obstruction.
Résolument inscrits dans une démarche constructive, nous sommes favorables au projet de Loi du Pays portant diverses dispositions relatives à l’assurance vieillesse et autres mesures d’ordre social sous réserve que deux conditions soient réunies :
1. Que cette Loi du Pays définisse précisément la constitution du Conseil d’Orientation et de Suivi de la Retraite (COSR) et son fonctionnement tel que qualifié ci-dessous :
– L’identification précise des partenaires sociaux le composant,
– Sa présidence alternée entre employeurs et salariés,
– Son secrétariat général confié à l’ARASS avec engagement de mise à disposition des données clés,
– Des décisions fidèlement relayées par les arrêtés en Conseil des Ministres.
Sur ce dernier point, à défaut de décision du COSR, le Gouvernement décidera.
2. Que la réforme paramétrique soit progressive. Il est préconisé que l’âge légal de départ à la retraite soit défini par la loi du pays entre 60 et 62 ans. Dans cette fourchette, la valeur progressive est précisée par arrêté en conseil des ministres, sous réserve que le fonctionnement du COSR tel que précisé ci-dessus soit acté. »
Le communiqué de la CPME en intégralité :