« Les juges m’ont juste demandé des justificatifs, les avocats aussi, et la partie adverse n’a pas arrêté de me mettre des bâtons dans les roues, donc je demande à être un « papa ou t’es » heureux. », précise Guy.
– PUBLICITE –
Après des mois de lutte, Guy vient d’obtenir la garde alternée de ses enfants, mais son cas est rare. En France, dans 70% des cas la justice accorde la garde exclusive à la mère et seulement dans 7% des cas au père. « Comme si le père n’était pas un être humain, un être sensible qui n’est pas capable d’éprouver de l’amour ou de s’occuper de son enfant. On est en 2017 quand même » s’insurge Raphaël Wittenberg, président de l’association.
A une époque où les inégalités homme femme sont de plus en plus pointées du doigt, l’association dénonce un système réactionnaire et sexiste, où la femme est considérée plus à même d’élever ses enfants, ce qui va contre leur intérêt. Après deux mois d’existence, l’association compte déjà plus de 150 membres.
« Cela concerne beaucoup de monde, et quand on va au tribunal, on rencontre des pères qui sont complètement perdus et qui ne savent que faire pour faire valoir leurs droits. », explique Mathias Urban, secrétaire de l’association.
De nombreuses études prouvent qu’en cas de divorce, le meilleur pour l’enfant est de passer un temps équitable avec chacun de ses deux parents. Une pétition sera bientôt lancée sur le fenua, dans l’espoir de faire évoluer les mœurs. Les idées préconçues ont la vie dure….