Pour certains, « les femmes qui se font battre l’ont souvent cherché »

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Publié le 22/09/2017 à 8:09 - Mise à jour le 22/09/2017 à 8:09

Dans la rue, difficile de s’exprimer sur un sujet aussi difficile. Mais les personnes interrogées proposent « d’en parler », de « se séparer », de « faire une thérapie de couple »… 
Sur la toile, certains parlent d’éducation. Pour vous, il faut inculquer le respect de la femme dès l’enfance, mais aussi arrêter de frapper ses enfants qui reproduisent les gestes une fois adultes. Parmi les solutions proposées aussi : s’intéresser aux auteurs de violences, les écouter, les aider. 

La plupart des commentaires de nos internautes dénoncent les violences. Mais pour d’autres, « les femmes qui se font battre l’ont souvent cherché »… Un discours qui rappelle celui d’un avocat, rapporté par nos confrères de La Dépêche de Tahiti. Me Céran-Jérusalémy aurait déclaré : « les Polynésiennes aiment être tapées. » Des propos qu’il a depuis expliqués chez nos confrères de Tahiti infos : « Je n’ai pas dit que les Polynésiennes aimaient se faire battre ! J’ai dit que certaines d’entre elles acceptaient ce mode de fonctionnement. Je parlais d’une minorité. J’ai dit à l’avocat général que je constate que les faits ne changent pas. »

La Délégation à la condition féminine sera absorbée par les affaires sociales cette année, pas vraiment une bonne nouvelle pour les femmes. En revanche, côté justice, une page Facebook a été mise en place pour signaler les violences directement au bureau du procureur. Il y a également le téléphone grave danger qui permet aux victimes d’alerter la police. 

Rédaction web 

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