Fatigué de ne pas avoir de réponse à ses requêtes, en mars dernier, le président des GIE Transport en commun de Tahaa arrête de desservir le quartier. Quatre mois plus tard, la route est finalement remise en état, mais la société émet des réserves et ne s’est toujours pas engagée à reprendre.« J’ai peur de reprendre parce que je pense que ça va me coûter encore dix ans dans les dents avant qu’ils ne reviennent encore refaire cette route. J’essaie d’avoir une garantie écrite que cette route-là va être retapée tous les mois jusqu’au bitumage » nous dit le président.
« Aujourd’hui, on est vus d’un très mauvais œil par la population. Elle pense que moi, en tant que tavana, et mes collègues tanava, nous n’avons pas assumé nos parts de responsabilité. Alors que déjà, depuis le début de l’année, on y travaille, mais c’est long administrativement » explique de son côté Nick Atger, maire délégué de Ai’ai.
Conseillère à l’Assemblée, Patricia Amaru certifie que les discussions vont bon train et qu’un éventuel bitumage est même à l’ordre du jour : « Il a été décidé que si jamais il y a quoique ce soit qui se passe sur la route, des nids de poules etc. l’équipement interviendra. À la date d’aujourd’hui, la route a été mesurée, donc il y aura bitumage cette année, c’est dans les discussions ».
Mais la question qui se pose aujourd’hui est celle de la responsabilité civile en cas d’accident, notamment si l’enfant est censé être assuré pour un convoyage en truck.