Perle : le Pays veut accompagner le secteur pour une meilleure qualité

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Le séminaire de la perliculture s'est achevé mardi à la présidence. Pas de plan de sauvegarde mis en place, mais le Pays appelle tous les acteurs du secteur à faire preuve de plus de discipline.

Publié le 23/12/2020 à 10:14 - Mise à jour le 23/12/2020 à 10:25

Le séminaire de la perliculture s'est achevé mardi à la présidence. Pas de plan de sauvegarde mis en place, mais le Pays appelle tous les acteurs du secteur à faire preuve de plus de discipline.

« On n’est pas partis sur le plan de sauvegarde. On a changé la façon de discuter avec ce conseil de la perliculture. Nous avons d’abord souhaité les écouter. Le président est intervenu dans un discours d’espoir, un discours d’ambition. Le président a rappelé que c’est un joyau. Ce n’est pas juste un produit. C’est un joyau donc il faut une réaction de qualité. Je ne me suis pas exprimé, jusqu’à cet après-midi (de mardi, NDLR). j’ai laissé les professionnels, les représentants des comités de gestion s’exprimer sur tous les sujets. Je n’ai pas dit un mot depuis hier parce qu’il fallait qu’on les écoute. Et puis surtout nous avions une façon de présenter les choses. On devait les faire converger vers des solutions, explique Tearii Alpha, vice-président, en charge de l’Economie Bleue. C’est eux qui devaient nous dire quelles sont leurs solutions, qu’elle est leur vision. Parce que c’est une activité privée. La perliculture, ce n’est pas une affaire de l’administration. C’est une activité privée que nous souhaitons accompagner. Mais accompagner dans un cercle vertueux. Accompagner vers plus de qualité, accompagner vers plus de transparence, accompagner vers une amélioration des prix, espérons le. Parce que tout le monde va jouer le jeu de la qualité. Et donc, toutes les décisions qui ont été prises par le conseil de la perliculture sont des décisions qui viennent de leurs propositions. On a parlé du gel des concessions : ils sont tous d’accord de ne pas ouvrir les lagons tant qu’on est dans une situation de crise comme nous la connaissons. On a proposé que les comités de gestion fasse partie de la décision d’attribution des concessions, des renouvellements de concessions, et des agrandissements de concessions. On a aussi évoqué le quota de production, mais le quota de commercialisation des perles par hectare. Au lieu de produire pour produire et se retrouver avec des surproductions, ils ont défini après réflexion, après plusieurs mois de réflexion, un quota de 2500 perles à l’hectare. Ce qui fait qu’on ne mettra pas sur le marché toutes les perles qui sont produites (…) C’est ce quota de commercialisation qui va, espérons le, proposer une amélioration de la qualité des lots. »

« La vision qu’on a c’est déjà de réduire le nombre de mauvaises perles qui sortent du Pays, explique sur le plateau de TNTV, Jean-Claude Tahua est le président du comité de gestion de Takapoto, rejoignant les propos du vice-président. On nous accuse de ça, du fait que beaucoup de perles de moindre qualité sortent du Pays. Et c’est ce qui ferait, qui encouragerait la baisse des prix moyens qu’on nous propose. (…) Je pense que c’est vrai en grande partie »

« On doit se revoir le 4 février » annonce Jean-Claude Tahua. « L’idée c’est de faire adhérer tous les perliculteurs à une autodiscipline. »

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