Quatre candidats du collège des salariés se sont présentés. Patrick Galenon, Armand Colombani, Moeata Wolher et Eugène Sommers. Et c’est le secrétaire général du syndicat CSTP/FO qui a été élu à bulletin secret face à Moeata Wolher de A Tia I mua. Il obtient 13 voix sur 27 qui composent le bureau du Conseil d’administration de la CPS. Patrick Galenon, n’en est pas à son premier mandat. Il a déjà siégé à cette même place, en 2006.
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> Réduire la pollution alimentaire
Élu pour un an renouvelable une fois, Patrick Galenon souhaite mettre en place une grande politique de prévention de la santé. Pour réduire, selon ses mots « la pollution alimentaire » et ainsi faire des économies à la CPS.
« C’est un grand défi la CPS. Les défis majeurs sont évidemment : la pollution alimentaire et la pollution atmosphérique parce que ce que vous mangez, ce que vous respirez, eh bien c’est ça qui donne la santé. Malheureusement, aujourd’hui, nous avons des pollutions alimentaires. Nous avons des produits toxiques, des perturbateurs endocriniens… Au niveau de la CPS, (…) il y a des médicaments qui ne guérissent pas comme il faudrait (…) C’est là-dessus qu’il faudra qu’on travaille et il y a la PSG évidemment. La réforme c’est la santé. C’est le défi que nous avons. »
> Insister sur l’interdiction du glyphosate
Le nouveau président du CA de la CPS compte faire interdire certains produits toxiques en Polynésie, dont le glyphosate, herbicide absorbé par les plantes : « Monsieur Edouard Fritch avait imaginé un moment faire interdire le glyphosate. Malheureusement il ne l’a pas fait. Nous, on va insister lourdement pour qu’il le fasse tout de suite. En Europe, je crois qu’ils vont le faire seulement en 2021. ce serait bien qu’on le fasse tout de suite. Et il y a beaucoup d’autres produits comme ça. »
> « diminuer les ordonnances de complaisance »
Pour Patrick Galenon, la nouvelle réglementation qui encadre la retraite, effective sur décision du Pays en juillet, ne doit pas être la seule réponse à la recherche d’économie, surtout lorsque celle-ci représente à peine 30 milliards des dépenses de la CPS contre 80 milliards pour la santé. « On a fait des économies sur la retraite. Maintenant il faut aller chercher ailleurs. (…) chercher comment diminuer les ordonnances de complaisance par exemple. »
Ce mardi matin, le nouveau bureau du CA de la CPS avec Patrick Gelenon en tête, Patrick Bagur comme vice-président, Teva Phillippe et Ronald Blaise, respectivement secrétaire et secrétaire adjoint, a aussi procédé à l’élection des membres de ses commissions.