Une cinquantaine d’habitants de Hao se sont réunis ce samedi matin parce qu’ils souhaiteraient être entendus par le président François Hollande. Ils veulent l’informer qu’à 920 kilomètres à l’est de Tahiti, des déchets radioactifs et industriels laissés par l’Etat contaminent leur atoll. Et qu’ils doivent être évacués avant le départ de l’armée, l’année prochaine.
Manua Terai Avivi Président de l’association Haoroagai indique : « Cette pollution devrait être évacuée en dehors de l’atoll de Hao. Et que l’Etat français reconnaisse que la bombe a contaminé la Polynésie… »
A Hao tout comme à Tahiti, c’est l’agitation. Une étude fait état de pollution importante des eaux et des sols. Des prélèvements sanguins sur 300 personnes de Hao et de Makemo doivent être réalisés au mois de février, par l’institut Louis Malardé, pour savoir si la population est exposée aux essais nucléaires. Cette enquête sanitaire fait naître des inquiétudes. Pour l’ancien maire de Hao, en cas de résultats positifs, il faudra évacuer l’atoll.
Temauri Foster, ancien maire de Hao explique : « ces résultats ne doivent pas être camouflés. On doit les connaitre pour prendre conscience réellement de l’impact de ce phénomène de pollution sur la terre et sur les hommes. »
L’association Haoroagai au travers des autres associations antinucléaires, a demandé audience au président de la République. Pour le moment, aucune réponse ne lui est parvenue.
Manua Terai Avivi Président de l’association Haoroagai indique : « Cette pollution devrait être évacuée en dehors de l’atoll de Hao. Et que l’Etat français reconnaisse que la bombe a contaminé la Polynésie… »
A Hao tout comme à Tahiti, c’est l’agitation. Une étude fait état de pollution importante des eaux et des sols. Des prélèvements sanguins sur 300 personnes de Hao et de Makemo doivent être réalisés au mois de février, par l’institut Louis Malardé, pour savoir si la population est exposée aux essais nucléaires. Cette enquête sanitaire fait naître des inquiétudes. Pour l’ancien maire de Hao, en cas de résultats positifs, il faudra évacuer l’atoll.
Temauri Foster, ancien maire de Hao explique : « ces résultats ne doivent pas être camouflés. On doit les connaitre pour prendre conscience réellement de l’impact de ce phénomène de pollution sur la terre et sur les hommes. »
L’association Haoroagai au travers des autres associations antinucléaires, a demandé audience au président de la République. Pour le moment, aucune réponse ne lui est parvenue.
Rédaction web (Reportage de Esther Parau Cordette et Mata Ihorai)
Manua Terai Avivi Président de l’association Haoroagai
Temauri Foster, ancien maire de Hao