Métropole : le ministère de la Santé juge « légal » le joint électronique à certaines conditions

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Publié le 28/11/2017 à 8:53 - Mise à jour le 28/11/2017 à 8:53

Joint électronique ou vapoteuse à cannabis, ces produits connaissent un franc succès en métropole. « La détention, la fabrication, le transport de cannabis et de ses dérivés dont le CBD ne sont pas autorisés. Mais… la commercialisation de variétés de cannabis, dépourvues de propriétés stupéfiantes, peuvent l’être, ce qui est le cas du cannabidiol », expliquent nos confrères métropolitains du Parisien dans un article du 29 novembre. La molécule ne provoque pas d’effets de défonce, contrairement au THC.

La cigarette électronique au CBD est commercialisée en France depuis 2014. Toute la question était de savoir si cela était légal ou non.

L’agence du médicament, interrogée par le Parisien, se positionnait contre cette vente. Le lendemain, le ministère de la Santé a pris le contre-pied de cette position toujours dans un article du Parisien. « Selon lui, ce composant ajouté à certains liquides, carburant de la cigarette électronique, « apparaît comme légal ». Le ministère explique qu’il s’agit d’une dérogation à la législation. »

Cependant, des contrôles devraient être lancés prochainement afin de faire respecter les conditions de vente du produit. En effet, celui-ci doit être réservé exclusivement au vapotage, ne doit pas contenir une teneur en THC supérieur à 0,2% et ne pas être présenté « sous un jour favorable ». 

Reste encore la question des effets du CBD. Certains le présentent comme un anti-stress mais d’autres affirment que le recul médical n’est pas suffisant aujourd’hui pour connaitre ses effets à long terme. 

Rappelons qu’au fenua, la détention, la commercialisation et la consommation de produits stupéfiants est interdite. 

Rédaction web 

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