L’étude se porte en particulier sur les langues polynésiennes. Les chercheurs, de l’université nationale australienne, en ont sélectionné une vingtaine, de Rarotonga à la Nouvelle-Zélande. En Polynésie française, les langues de Mangareva, des Marquises, et le Reo Tahiti ont été étudiés.
Le constat a été que les populations les plus nombreuses enrichissent leur vocabulaire, tandis que les plus petites en perdent.
Des résultats en accord avec les modèles d’évolution biologique. En effet, les populations peu nombreuses perdent une diversité génétique rapidement. Les populations nombreuses, quant à elles, ont plus de possibilités de développer de nouvelles mutations qui génèrent plus de diversité.
Le facteur démographique pourrait donc influencer l’évolution d’une langue.
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