Points de revendications qui sont: Les 120 000 suppressions de postes, la mise en place d’une journée de carence, Le gel du point indiciaire et le respect du Parcours Professionnel Carrière et Rémunération.
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Selon la chef de file du mouvement, celui-ci s’est engagé à transmettre les doléances des fonctionnaires, ainsi que les « spécificités polynésiennes ».
A noter que les quatre centrales syndicales qui participaient à la marche n’ont pas été reçues ensemble. « On a marché ensemble, et j’ai appris qu’il y avait des audiences séparées. Je pense qu’ils ont des revendications locales, qui ne sont pas celles de l’appel national. »
Quoi qu’il en soit, pour elle, cette mobilisation a été couronnée de succès de par la participation d’environ 1 700 personnes. « Nous espérions plus de participants, mais il y a beaucoup de grévistes dans les îles et dans les districts. »
Autre participant à cette marche, mais en tant que président de la fédération des parents d’élèves de Polynésie française, Tepanui Snow. Si sa présence peut sembler incongrue, pour lui, il était nécessaire d’en être.
« Je suis là pour montrer que les parents d’élèves doivent prendre conscience que les mesures proposées par le président Macron, ne vont pas permettre demain une meilleure éducation pour nos enfants. », explique-t-il, poursuivant, « 120 000 suppressions de poste dans la fonction publique, cela veut dire combien de poste en moins dans le premier et second degré, et d’enseignants en moins pour nos enfants ».
Semblant dubitatif quant à la mobilisation des fonctionnaires, il invite pour l’éventuelle prochaine manifestation, « les parents d’élèves à se mobiliser car il faut que nous nous mobilisons face à ce problème qui me semble fondamental. »
En métropole, les fonctionnaires étaient entre 209.000, selon le ministère de l’Intérieur, et 400.000 d’après la CGT, à défiler.