La commune leur a proposé des solutions de relogement, mais sans travail, les familles ne peuvent pas s’acquitter du loyer.
« Quand on est relogé, on paie le loyer :c’est 50 000 Fcfp », ajoute la résidente. « Les gens d’ici n’ont pas cet argent! »
– PUBLICITE –
C’est l’entraide qui règne donc parmi le voisinage. On maintient les habitations avec les moyens du bord : « On a mis des tonneaux avec de la terre dedans, et on les superpose. Ensuite, on fait un mur de terre et on construit la maison, mais ça ne va pas tenir bien longtemps s’il pleut trop ».
Les enfants ont l’interdiction de jouer aux abords des maisons. Les parents, eux, attendent de voir aboutir les demandes faites à l’OPH il y a déjà plusieurs années.