L’école de Apatea sera-t-elle reconstruite ?

Publié le

Publié le 22/01/2016 à 14:19 - Mise à jour le 22/01/2016 à 14:19

Depuis août 2013, l’école primaire de Apatea ne peut plus accueillir d’enfants. Les locaux contiennent de l’amiante. À l’époque, les élèves ont été accueillis en urgence dans les salles d’activités de la paroisse catholique Saint Michel. Presque 3 ans après, les cours se déroulent toujours dans ces salles. « Depuis maintenant 3 ans, l’Église Saint-Michel nous loue ses locaux gentiment. Le problème c’est que des locaux comme cela, ce n’est pas fait pour scolariser des enfants. Problème d’hygiène, problème de sécurité, il fait hyper chaud dans chaque classe, il y a des rats qui se promènent… ça nous pose un gros problème », explique Alain Drouet, président de l’Association des parents d’élèves.
 
Les travaux de démolition et de reconstruction de l’école devaient démarrer dans la foulée. À ce jour, rien n’a encore été fait. Les parents d’élèves s’inquiètent. Selon Alain Drouet, à la date du 15 février 2016, l’école Apatea va perdre la subvention qu’elle perçoit de l’État. Les travaux doivent donc démarrer au plus vite. « On sait qu’on a une date butoir qui est au 15 février. Si au 15 février la reconstruction n’a pas été commencée, la commune va perdre le financement de cette reconstruction », assure Alain Drouet. 

Le montant estimé de ces travaux est de 450 millions de Fcfp dont 95% sont pris en charge par le Fonds intercommunal de péréquation (FIP). Les 5% restant, soit environ 22 millions, sont pris en charge par la commune.
 
En Polynésie, il n’existe actuellement qu’une société habilitée à effectuer des travaux de désamiantage. Elle travaille depuis plusieurs mois sur le désamiantage de l’ancien hôpital de Mamao. Une fois que cette opération sera terminée, elle pourra s’occuper de l’école Apatea. Le maire de Papara a déjà transmis le dossier au ministère de l’Éducation, qui assure de son côté que les travaux démarreront cette année.

Mardi, enseignants et parents d’élèves ont prévu de manifester. « On a prévu de mettre des pancartes, des banderoles. On va faire un sit-in. J’ai prévenu ce matin les gendarmes que mardi matin à partir de 7h30, il y aura un sit-in sur la route. (…) On veut des réponses réelles et vraies », martèle Alain Drouet. 
 

Rédaction Web avec Sam Teinaore (Interview : Thierry Teamo)

Alain Drouet, président de l’Association des parents d’élèves.

Dernières news