Le Comité technique paritaire du 2 avril, comité qui décide, entre autres, de la répartition des moyens alloués à l’Education, les créations et suppressions de postes, portait sur les personnels administratifs, enseignants et techniques du second degré. Les syndicats FSU (SNES, SNEP, SNUEP), FNEC FP FO (SNETAA, SPEEP) et UNSA (A&I, ITRF Bio, SE UNSA) ont décidé de ne pas siéger, empêchant ce CTP de se tenir, pour dénoncer la politique éducative en Polynésie. Alors que le nombre d’élèves augmente, le ministère annonce des suppressions de postes dans tous les corps. Dans la politique actuelle de réduction des moyens de la fonction publique, annoncée par le gouvernement français, la Polynésie est particulièrement touchée. Ces suppressions de postes vont entraîner une détérioration des conditions de travail des agents publics de l’éducation, ce qui impactera forcément la qualité de l’enseignement en Polynésie et donc la réussite de nos élèves. Les organisations syndicales siégeant au CTP s’opposent à toutes les suppressions de postes proposées et demandent au Pays de renégocier les plafonds d’emplois avec la métropole pour maintenir et développer un enseignement de qualité sur le territoire polynésien.