Selon Kaleon Tiatia, président de l’association Te Naho , « Ils on fait juste le devant de l’enrochement, mais, sous les maisons, ils n’ont pas consolidé. Le sol s’est donc affaissé et le plancher de la cuisine est tombé. Et si il y avait eu mort d’homme. On ferait quoi aujourd’hui ? »
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La famille Tepa craint aujourd’hui que la situation se détériore encore. Ce que nous confirme Heifara Tepa. « Cela nous inquiète vraiment, car on se sait pas si demain ou tout à l’heure, la maison ne va pas s’effondrer, qui sait, on est carrément en bord de rivière. On attend une réponse. »
Mais six autres habitations du quartier seraient confrontées au même problème. « il y a bien eu des dragues dans la rivière qui ont fait des travaux, l’enrochement a bien été mis en place dans certains endroits. Me concernant, aucun enrochement n’a été mis en place. on ne comprend pas pourquoi les services concernés, n’ont pas fait leur travail. » explique Marcy Pautehea, une riveraine.
Le deuxième adjoint au maire de Pirae, Abel Temarii s’est rapidement rendu sur place pour constater les dégâts, tout en renvoyant la balle au Pays. « L’Equipement est venu enrocher plus ou moins bien et les dernières crues ont encore prouvé que le travail n’a pas été fait correctement. »
L’adjoint au tavana rappelle cependant que ces maisons ont été bâties en zone rouge, censées être inconstructible. Mais au vu des risques encourus par la famille Tepa, il estime que des mesures doivent être prises en urgence. « A mon avis la maison n’est plus habitable. il faut transposer ces familles dans des logements dignes de ce nom. Mon devoir est d’interpeller les pouvoirs publics afin que ce dossier soit pris en compte dans sa profondeur. »