Le schéma d’aménagement : « une carte pour nous permettre de développer le pays »

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Publié le 06/09/2017 à 14:57 - Mise à jour le 06/09/2017 à 14:57

Parmi les grands sujets discutés, celui du projet touristique de Outumaoro, ou encore celui de la ferme aquacole de Hao. Où en sont ces projets ? 
« Ce qui faut d’abord c’est remettre dans le contexte. Le schéma d’aménagement de la Polynésie est une carte pour nous permettre de développer le pays sur les 20 prochaines années. Ce dont vous faites état ce sont des exemples de projets, qui sont des projets structurants qui ont été mis en avant dans le cadre de la restitution du diagnostic réalisé par des missionnaires qui nous accompagnent, qui sont des spécialistes des questions d’élaboration des SAGE.
Sur le projet de Hao, il est pratiquement dans sa phase de lancement puisque les investisseurs ont prévu de donner le premier coup de pioche au mois de décembre, ce qui est une très bonne chose puisque ce sont des emplois derrière et surtout l’avènement d’une nouvelle activité : l’aquaculture qui peut être quelque chose de générateur de devises pour la Polynésie pour les temps qui viennent »

Et concernant le projet de Outumaoro ?
« Ce projet qui est sous l’égide du Vice-président a fait l’objet d’une rencontre avec des spécialistes américains, particulièrement de Hawaii avec des gens qui ont l’habitude de construire des complexes hôteliers. »

Est-ce qu’il a une chance de voir le jour dans les 5 prochaines années ?
« Oui, bien sûr. C’est un plan de masse dans un premier temps avec un allotissement de ces 35 hectares avec des lots qui vont être présentés à des investisseurs. Ce qui change dans notre stratégie c’est que, plutôt que de chercher un seul investisseur qui va dépenser 200 milliards, 250 milliards de Fcfp, c’est d’en trouver plusieurs. Et là c’est plus facile. Je peux vous dire que si vous regardez bien aujourd’hui, des travaux sont en cours sur le site pour permettre notamment à la population de pouvoir investir le site. 
À compter du premier trimestre 2018, vous verrez les premières ébauches de ce plan »

Les journées de concertation ont réuni plusieurs professionnels. Qui sont-ils exactement et comment oeuvrent-ils ?
« Ces missionnaires qui viennent de Paris, sont ceux qui travaillent dans le cadre de l’institut d’urbanisme et d’aménagement de l’île de France. (…) Ce sont de véritables spécialistes. Ils ont eu l’occasion de réaliser des schémas d’aménagement généraux dans d’autres régions françaises, et y compris en outre-mer, et tout cela sous l’égide de la CGET, établissement public sous l’égide de l’Etat et du Premier ministre. »

Qui sont les acteurs locaux à oeuvrer dans ce projet ?
« Particulièrement les maires. Dans les archipels, ils ont déjà réfléchi à leur développement, c’est le cas aux Marquises (…) c’est pareil aux îles Sous-le-Vent et en particulier sur Raiatea. Les maires sont la base, avec la population, de cette réflexion. C’est une co-construction. Notre souhait, ça n’est pas de venir et dire aux uns et aux autres « voilà comment le gouvernement voit le développement de la Polynésie ». C’est de faire en sorte que l’on puisse construire ensemble. 
Dans une deuxième phase, il y a aura des rencontres entre ces missionnaires, les services territoriaux et la population dans les îles. »

 

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