Pour le collectif, « Les populations marquisiennes qui n’ont pas été sérieusement concertée avant la mise en place de ce projet de pêche industrielle se posent des questions. »
Reconnaissant qu’il faut créer de l’emploi, le collectif explique qu’il existe d’autres « débouchés économiques possibles, sans folie des grandeurs et surtout sans détruire l’identité marquisienne : aider les habitants des Marquises à développer les filières du miel, de la vanille, du tourisme, de l’agriculture (agrumes) et des métiers de l’artisanat d’art marquisien ».
Du côté du Pays, on indique avoir « pris connaissance de la polémique liée à l’implantation d’une base de pêche aux Marquises, à l’initiative de la CODIM et d’un investisseur privé ».
Expliquant, « A ce stade, le gouvernement, contrairement à ce qui a pu être exprimé, n’a pas de position sur ce projet puisque les parties prenantes ne lui ont communiqué aucune information technique sur la faisabilité de ce projet et sur son opportunité économique ».
Si, « le gouvernement est bien entendu favorable à tout projet qui peut concourir au développement économique, spécialement dans les archipels ». Pour autant,« Il ne peut s’engager sans avoir d’éléments fiables d’appréciation. Il invite donc la CODIM et l’investisseur à lui transmettre les études qui sont à leur disposition pour juger du bien-fondé de ce projet ».