Le ministre a défendu l’approche polynésienne de protection et de gestion de ses espaces et de ses espèces.
Il a ainsi pu rappeler les quelques 70 ans d’histoire des politiques de préservations des espèces et des espaces des gouvernements polynésiens successifs qui ont fait, qu’aujourd’hui, le Fenua compte 212 espèces et 51 espaces protégés par le code de l’environnement, 12 espèces et 36 zones de pêche règlementées, 29 aires marines éducatives, 1 plan de gestion des espaces maritimes (PGEM), 1 Réserve de biosphère, 1 site RAMSAR (« zone humide d’importance internationale ») et des Rahui traditionnels.
Ce Congrès a également été l’occasion de présenter à nouveau les engagements de la Polynésie française dans la protection gérée et durable de ses ressources marines au sein de Tai Nui Atea, dans laquelle notamment, depuis les années 2000, toutes les licences de pêche sont réservées aux pêcheries locales et où, seules la pêche à la ligne et à la palangre sont autorisées.
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Enfin, comme Edouard Fritch avant lui, le ministre a appelé à nouveau les instances internationales à lutter contre l’utilisation des dispositifs de concentration de poissons (DCP) dérivants, et à bannir les techniques de pêches destructrices dans le Pacifique, tels que la senne, les chaluts pélagiques et les filets dérivants.