Pour avoir accès à ce marché, ce qu’est venu chercher Tearii Alpha, il faut d’abord bien structurer la production au niveau local, pour créer une valeur ajoutée made in Tahiti. « C’est cette valeur ajoutée qu’il faut d’abord laisser en Polynésie, puis relever le niveau de gamme des produits qui seront vendus grâce à la filière Bio. » recommande le ministre.
Autre secteur, autre problématique : les plantes ! Il y a plusieurs années, ce grossiste recevaient des fleurs du fenua, mais les prix du fret ont éteint l’importation. La volonté aujourd’hui, c’est de relancer ce marché.
Ce que confirme Yvette Tapea-Temauri, présidente de la Chambre de l’Agriculture et de la Pêche Lagonaire. « Nous pouvons négocier cela pour les années à venir, pour que nous puissions exporter encore nos plantes de Tahiti, surtout les feuillages dont ils ont besoin ici. »
Comme chaque année, la délégation de Polynésie va revenir de Rungis avec plein de projets. Reste alors, à les concrétiser.