La vente de l’hôtel du Tahara’a toujours pas actée

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Selon différents médias, l’hôtel du Tahara’a pourrait renaitre de ses cendres grâce au groupe hôtelier City. Mais si le groupe, spécialisé dans les projets hôteliers, en a dévoilé les premières esquisses, la vente définitive n’est toujours pas actée. Pour le moment, City qui a déposé pas moins de trois permis de construire sur Tahiti et Bora Bora, ne cache pas ses ambitions de développer un tourisme ultra luxe.

Publié le 30/11/2021 à 9:35 - Mise à jour le 30/11/2021 à 9:59

Selon différents médias, l’hôtel du Tahara’a pourrait renaitre de ses cendres grâce au groupe hôtelier City. Mais si le groupe, spécialisé dans les projets hôteliers, en a dévoilé les premières esquisses, la vente définitive n’est toujours pas actée. Pour le moment, City qui a déposé pas moins de trois permis de construire sur Tahiti et Bora Bora, ne cache pas ses ambitions de développer un tourisme ultra luxe.


Le groupe français City souhaite investir massivement en Polynésie. Avec des projets ambitieux répartis sur l’archipel de la Société, ce groupe bâtisseur souhaite accélérer la voie de l’ultra luxe. Et pour symboliser cette orientation, City a annoncé officiellement la reprise du célèbre site de l’hôtel du Tahara’a. Si les médias de la place se sont empressés d’officialiser la vente, la réalité est plus nuancée, car aujourd’hui, aucune vente officielle n’est actée. Un projet de rachat qui s’élèverait à plus de 2 milliards de Fcfp. « Le contrat de vente va être établi dès que le permis de construire sera accordé. Il y a toujours des aléas. Le groupe City a un contrat avec différentes conditions suspensives. Et ici, il y a plein de contraintes de revendications, d’oppositions etc., il est évident que tout investisseur a besoin de sécuriser avant toute chose l’acquisition du foncier » indique Teiva Raffin, représentant du groupe City en Polynésie.

En attendant, City a de grandes ambitions pour le site mythique de 12 hectares. Pas moins de 141 suites sont prévues ainsi que quatre villas de luxe et une villa présidentielle. Le tout agrémenté de restaurants, spas, centres commerciaux et d’un funiculaire qui permettra d’accéder directement à la plage située à une quarantaine de mètres plus bas : « le site du Tahara’a va ressembler à un futur quartier avec des résidences, hôtels, bureaux, commerces… On va créer un nouveau centre de vie exceptionnel ».

Enfin, le groupe envisage de bâtir plus de 300 villas de luxe et ultra luxe réparties sur la commune de Punaauia, mais également sur les îles de Moorea et Bora Bora. Des investissements qui devraient, selon le groupe, permettre de créer pas moins de 800 emplois.

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