Inflation, taxe et santé au cœur de la traditionnelle rencontre du 1er mai

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Comme chaque année, à l'occasion de la fête du travail, les principaux syndicats de salariés rencontrent le gouvernement. La revalorisation du Smig n’a été qu’effleurée pour aborder les questions sensibles de l’inflation, la TVA sociale ou encore les programmes pour favoriser la santé des polynésiens.

Publié le 01/05/2022 à 17:04 - Mise à jour le 01/05/2022 à 17:04

Comme chaque année, à l'occasion de la fête du travail, les principaux syndicats de salariés rencontrent le gouvernement. La revalorisation du Smig n’a été qu’effleurée pour aborder les questions sensibles de l’inflation, la TVA sociale ou encore les programmes pour favoriser la santé des polynésiens.

Chaque 1er mai, les syndicats rendent hommage au père du syndicalisme en Polynésie, Pouvanaa a Oopa. Après une cérémonie au pied du monument aux morts, ils se sont rendus à la stèle commémorant les essais nucléaires français dans le Pacifique pour rendre hommage aux pionniers de la lutte pour la reconnaissance du fait nucléaire et aux travailleurs polynésiens du CEP. La santé a été l’un des leit motiv de la rencontre de ce jour avec le gouvernement.

« C’est extrêmement important la santé, avec les maladies radio induites, les cancers », déclare Patrick Galenon, secrétaire générale de la CSTP FO, en référence aux conséquences des essais nucléaires. « Et je pense que ça a dû faire un choc à notre gouvernement lorsqu’en interrogeant la population, cette dernière a dit ‘justement, on espérait que la CPS soit remboursée et les victimes indemnisées’. Je pense que le message était fort ».

Patrick Galenon fait référence aux résultats du dernier scrutin populaire. Certains syndicats avaient déjà annoncé qu’ils ne participeraient pas à la rencontre d’aujourd’hui. Seules la CSTP FO et la CSIP étaient présentes face à l’ensemble du gouvernement sans le ministre de la santé. Il a été question d’inflation, de revalorisation du Smig, de TVA sociale et bien entendu de santé, notamment de la réforme de la PSG. « La santé est un vrai sujet chez nous », a affirmé le président du Pays, Edouard Fritch, tout en annonçant la troisième phase de la réforme, c’est-à-dire « la mise en place de la protection sociale universelle (PSU) » par la fusion des différentes branches des régimes actuels. « La première phase, c’était le conseil d’administration, la gouvernance de la CPS, la deuxième phase c’est la fameuse taxe qui a été mise en place pour soutenir les fonds sociaux ».

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La CSIP a notamment mis l’accent sur la protection de l’emploi local. Une mission que le président a confié au délégué interministériel et ancien secrétaire général de la CSTP FO, Pierre Frébault.

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