Inégalité de traitement entre étudiants métropolitains et étudiants polynésiens

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Publié le 07/10/2017 à 7:41 - Mise à jour le 07/10/2017 à 7:41

Selon le Parisien, « Après le scandale des places en première année tirées au sort par le logiciel d’Admission post-bac », ce serait « le deuxième pataquès de cette rentrée universitaire ». 

« J’ai fait six demandes, elles ont toutes été rejetées. J’ai alors saisi le rectorat fin juillet, mon dossier n’a été validé que mi-septembre et, depuis, je n’arrive à avoir aucune information » explique au quotidien, un étudiant, précisant qu’il est retourné vivre chez ses parents, car, « Je n’ai pas le choix. Je ne peux ni chercher de boulot, ni même reprendre une carte de transport puisque je ne sais même pas si on va me proposer quelque chose dans le coin ou ailleurs, ni quand », se désole-t-il. S’ensuit d’autres témoignages du même acabit.
 
Si Frédérique Vidal, la ministre de l’Enseignement supérieur, a reconnu « la longueur du processus », elle assure cependant que « sur les 2 400 recalés, 1 379 propositions ont déjà été formulées et 400 ont été acceptées ».
 
En métropole, trouver une fac qui accepte de vous accueillir ou bien faire le choix de se diriger vers une autre branche, ne devrait pas trop poser de problèmes insurmontables, les structures et les offres ne manquant pas. En Polynésie, il en est tout autrement.

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Pour preuve, la nouvelle réforme qui prévoit de proposer aux étudiants refusés au moins trois propositions de secours, ne s’applique pas ici, et pour cause. « Le législateur a estimé que sur un tout petit territoire comme le nôtre, avec aucune autre offre de formation, ce serait très compliqué pour les universités ou recteurs de répondre à ses trois offres quand on n’est pas pris. », nous expliquait Patrick Capolsini, pdt de l’Université de Polynésie française.

D’où les lamentations bien compréhensives des étudiants polynésiens qui se retrouvent refoulés à l’entrée des Master, voyant ainsi leur avenir s’échapper de leurs mains, et cela sans option de secours, si ce n’est celle de se représenter l’an prochain et espérer une réponse positive. Mais en attendant …?
 

P.Bastianaggi

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