Indignation après un nouveau cas de maltraitance animale

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Publié le 22/09/2017 à 15:40 - Mise à jour le 22/09/2017 à 15:40

« Ce matin en allant au motu, nous avons aperçu au loin quelque chose. Nous nous sommes approchés et nous avons vu que c’était un chien qui avait été tué. Il avait une corde au cou et à l’autre bout un parpaing », écrit la personne à l’origine de la publication, dans un groupe fermé.

Contactées, les associations sont démunies. Difficile de retrouver l’auteur de ce geste. Et, sans témoin de la scène, impossible de porter plainte. « On peut se constituer partie civile s’il y a un procès mais pour ça il faut qu’un témoin avec des infos et le nom de l’auteur des faits, porte plainte », explique Ia Maitai Te Animara. Dans les îles, l’association Bora Bora Animara a lancé un appel à témoins. 

De nombreux internautes, indignés, ont réagi à cette publication sur le réseau social. Certains rapportent des faits similaires dans d’autres lieux. « J’ai vu la même chose à Raiatea. Le corps d’un chien qui flottait », « Je ne sais pas ce qu’on les gens ! J’ai vu le corps d’un chien à la déchetterie. »… 

Régulièrement, des faits de maltraitance animale sont rapportés. Parmi les plus marquantes, l’histoire de Tuki, teckel torturé, brûlé, retrouvé mort sur une plage. Mais aussi l’histoire de Blanc Blanc, chien égorgé parce qu’il aboyait trop fort… En 2015, son bourreau avait été jugé et reconnu coupable de cruauté envers un animal domestique.  

Malgré ses faits, les associations de protection animale constatent tout de même une évolution des mentalités. « On trouve par exemple qu’il y a moins d’abandons, même si c’est encore trop », souligne Ia Maitai Te animara. 

La maltraitance animale est punie de deux ans d’emprisonnement et trois millions de Fcfp d’amende. 
 

M.D-M

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